Battleship

Le film : 

Sans aller dans l'excès de loufoquerie et de burlesque d'un Transformers sous LSD, Battleship reste dans la même lignée, fun et décontracté, à prendre au 12ème degré. Surtout, il n'a pas le sérieux lourd et pénible d'un Battle L.A. Invasion World Destruction & Cie. C'est tout aussi débile, mais au moins c'est fait exprès, et vachement plus divertissant. Battleship est aussi moins démonstratif que les Autobots (Michael Bay, son hobby c'est de faire péter des trucs, Peter Berg, moins), mais plus facilement regardable : les scènes d'action sont plus courtes, mieux montées, et on a pu attendre d'avoir fini le film pour prendre un Doliprane. Pour un Transformers, c'est avant le visionnage. Rythmé, très prévisible, et avec un petit côté Crysis appréciable dans son design, il remplit très bien son cahier des charges.

Et sérieux, quel autre film, ou autre nation, peut mettre en scène dans un rôle de colonel qui a perdu ses 2 jambes à Bagdad un vrai colonel qui a perdu ses 2 jambes à Bagdad ? Dans un contexte complètement WTF ? Hein ? En attendant avec hâte les adaptations du Cochon qui rit, du 1000 bornes et du Qui est-ce.


Le Blu-ray : Image   - Son   - Un titre comme Battleship, qui existe principalement pour ses qualités techniques, est évidemment attendu au tournant. Et visuellement, c'est un sans faute ! Du côté de l'audio, la VF (en DTS mi-débit) s'en sort plutôt pas mal, même si elle est bien moins dynamique que la gigantesque VO et son mixage explosif...