


Le premier est un classique instantané, un pionnier technique, et une démonstration implacable de la maestria Spielberguienne. Du casting à la direction artistique, de l'écriture au montage, c'est... un film de rêve.
Le second perd en effet de surprise, mais conserve intacts l'intensité et le savoir-faire de son illustre prédécesseur. Dialogues bien construits, casting charismatique (Pete Postlethwaite, Julian Moore !) et récit équilibré : un grand film d'aventure.
Le troisième est une belle daube. Scénario pénible, guimauve et même pas drôle, casting insipide où seul Sam Neill s'en tire bien (même Téa Leoni ici est à baffer !), et surtout des scènes d'action brouillonnes, mal filmées et mal rythmées.
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• Les masters utilisés sont très propres, et l'encodage d'Universal est réussi. Les quelques bidouillages (DNR, EE, plus visibles dans le 2) sont regrettables, mais assez discrets pour ne pas mériter une volée de bois vert.
• La gestion des contrastes et les niveaux de noirs sont excellents, voire carrément bluffant dans la dernière partie du Monde Perdu qui se passe entièrement dans l'obscurité.
• Le point noir de cette édition : la définition. Très correcte sur le 3ème volet et sur la plupart des gros plans de la trilogie, elle est nettement en retrait sur les plans larges des 2 premiers : certaines images sont floues. Les causes principales semblent être le tournage lui-même et les incrustations CGI... Dommage.
• Conclusion : Le gain de définition et la qualité de compression valent le rachat (le fossé avec le DVD est impressionnant en vidéoprojection !), mais ce n'est pas le sans faute qu'on aurait pu espérer. Le bilan reste satisfaisant. S'il fallait classer les 3 films par leur qualité d'image, ça donnerait 3>1>2.
Son -

• Sur les 3 films, les mixages VO et leur encodage en DTS-HD Master Audio 7.1 sont juste ENORMES. La VF en DTS mi-débit fait tout de même très bien son travail sans jamais égaler la générosité de ses homologues anglophones.
• Gestion des surrounds et des basses, richesse des effets d'ambiances et dynamisme lors des scènes d'action, excellent travail sur le sound design (dinos !), Jurassic Park a toujours été une saga démonstrative et le reste encore. Et merci à John Williams pour sa partition anthologique.