Retour vers le Futur (Trilogie) - Test Blu-ray

Les films -  

Inutile de s'étaler en éloges sur cette cultissime trilogie qui a bercé l'enfance de plusieurs générations, inutile de dire que les scénarios virtuoses sont servis par un casting épatant et une direction artistique fantastique, inutile de rappeler que malgré la légère baisse de régime dans le 3ème opus et les quelques paradoxes, la force des personnages et la récurrence des situations apporte la magie nécessaire... Inutile, car tout le monde connait, non (de Zeus) ? Finalement, la seule chose utile dans cette chronique est de recommander impérativement l'achat de cette indispensable référence en Blu-ray, si ce n'est pas déjà fait.


Image - 
Une note unique pour les 3 films, qui présentent un rendu du même acabit : excellent. C'est tout d'abord l'émoi devant la découverte du nouveau télécinéma et de la restauration incroyable dont la trilogie a bénéficié. C'est bien simple, ces masters dénués d'artefacts donnent presque l'impression d'être devant des films récents. Niveaux impeccables des contrastes, colorimétrie riche et chatoyante, luminosité et profondeur des noirs au top, absence de bruit vidéo, définition fantastique... tout est fait pour offrir une redécouverte totale de ces œuvres avec un niveau de détail impressionnant (un peu moins lors des plans à effets spéciaux). Au niveau de l'encodage, Universal délivre un travail de haut niveau, qui semble être pratiquement sans défaut de compression (fourmillements, aliasing, solarisation ou autres joyeusetés de ce genre). Seul petit grief, du réducteur de bruit appliqué parfois trop vaillamment, qui bien que détectable (visages un peu cireux, quelques plans un peu lisses, surtout dans le 3ème film) reste quand même assez discret pour ne pas (trop) nuire au piqué. En conclusion, ce n'est pas une édition sans faille, mais c'est déjà extraordinaire de redécouvrir la saga dans de telles conditions !

Son - 
L'encodage DTS mi-débit (dommage) de la VF -et son légendaire doublage- présente un mixage très orienté sur les canaux avants et délaissant trop les surrounds, mais fait oublier sans problème le quart de siècle des films, grâce à des voix au rendu particulièrement naturel. On note aussi une amélioration du mixage avec l'âge des œuvres, où les carences relatives de certaines scènes d'actions (précision, profondeur, spatialisation) passent de gênantes à négligeables. La VO en DTS HD MA surpasse largement la VF en spatialisation et finesse, et se révèle suffisamment claire et équilibrée pour coller avec la satisfaction visuelle. Au final, il paraîtrait difficile d'avoir beaucoup mieux, et la sensation d'être devant un traitement sonore réussi est déjà probant.